La Chair des mots

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ÉCRIRE

Poésie

J’écris à cause du feu dans ma tête et de la mort qu’il faut nier

Jacques Bertin, Permanence du fleuve, Ambassade du Chili

Étymologie

Écrire < lat. scribere = écrire < rac. i.-e. *(s)ker- qui signifie détacher (d’un os, de l’aubier d’un arbre, d’un muscle), inciser, couper. Le grec keirein = couper, tondre, rogner avec les dents, dévorer. L’acarien est étymologiquement un animal trop petit pour être coupé.
De son côté, chair < lat. caro = la chair < même rac. i.-e. *(s)ker-. Caro désigne d’abord le morceau de viande distribué lors d’un sacrifice. En fait, des mots aussi divers que cuir, écorce, cortex, court et cène appartiennent à cette famille.
Par ailleurs, l'adj. certain < lat. vulg. certanus < lat. certus = sûr, fixé, déterminé < cernere = discerner, décider < même rac. i.-e. *(s)ker-. En grec, krinein signifie aussi passer au crible, tamiser, distinguer, trancher, séparer, décider (krisis = la crise, le choix).
De plus, court < lat. curtus = écourté, raccourci, tronqué, incomplet. Le sanscrit a krita = couper.
Et enfin, crin < lat. crinis = la chevelure divisée en tresses, la chevelure, le cheveu < cernere (avec l’idée de séparer les cheveux en mèches, en tresses).
Voir l’article très documenté écrire-c'est-gratter.

Domaines

La faune et la flore : acarien, carnassier (< prov.), carne (< it.), charognard, charogne, crinière, cuir, écorce, scorsonère (< it.), ségrairie, ségrais
Le corps : carcasse (< it.), carnation, carne (< it.), carné, carnivore, caroncule, chair, charnel, charnu, coriace, cortex (lat.), cortical, corticoïde, corticosurrénal, cortisol, cortisone (< ang.), cortisonique, courbatu, courbature, courbaturé, courbaturer, courtaud, court-bouillon, court-vêtu, crin, crinoline (< it.), cuir, discernable, discernement, discerner, excoriation, excorier, excrément, excrémenteux, excrémentiel, excréter, excréteur, excrétion, excrétoire, indiscernable, sécréter, sécréteur, sécrétine, sécrétion, sécrétoire
L’habitat : secrétaire
Le travail manuel : charcutage, charcuter, charcuterie, charcutier, circonscrire, corroi, corroyage, corroyer, corroyeur, court-circuit, court-circuiter, criblage, crible, cribler, cribleur, cribleuse, criblure, crise (< grec.), décharné, décharner, décorticage, décortication, décortiqué, décortiquer, écharnage, écharnement, écharner, écharneuse, écharnoir, écorçage, écorcer, écorceur, écorché, écorchement, écorcher, écorcheur, écorchure, écourté, écourter, opus incertum (lat.), raccourcir, raccourcissement, rond-de-cuir, scarifiage, scarificateur, scarification, scarifier, similicuir
Les arts : carnaval (< it.), carnavalesque (< it.), concert, concertant, concertina (< ang.), concertino (it.), concertiste, concerto (it.), court-métrage (hyb.), écrivain, écrivaine, récrire, réécrire, réécriture
Les sentiments : acharné, acharnement, acharner, carnage (< it.), charnel, charnellement, concernant, concerner, concertation, concerté, concerter, coriace, crise (< grec.), criticailler, critiquable, critiquer, critiqueur, décarcasser (se), décerner, déconcertant, déconcerter, désincarnation, désincarné, discret, discrètement, discrétion, hypocrisie (< gre.), hypocrite (< gre.), indiscret, indiscrètement, indiscrétion, récriminateur, récrimination, récriminer, secret, secrètement
La communication : décrire, descripteur, descriptible, descriptif, description, écrit, écriteau, écritoire, écriture, écrivailler, écrivailleur, écrivaillon, écrivasser, écrivassier, indescriptible, inscriptible, inscription, inscrire, inscrit, manuscrit, post-scriptum (lat.), récrire, réécrire, réécriture, réinscription, réinscrire, retranscription, retranscrire, scribe, scribouillard, scribouiller, scribouilleur, script (< ang.), scripte (< ang.), scripteur, script-girl (< ang.), scriptural, suscription, tapuscrit, téléscripteur (hyb.), transcripteur, transcription, transcrire
La spatialité : cénacle, court, courtaud, raccourci, ultracourt
La spiritualité : cénacle, cène, décrétale, désincarnation, désincarné, désincarner (se), incarnation, incarné, incarner, réincarnation, réincarner, scripturaire, secrète
Le travail intellectuel : certain, certainement, certes, certificat, certificateur, certification, certifié, certifier, certitude, circonscrire, critère (< gre.), critiquer, discernable, discernement, discerner, discriminant, discrimination, discriminatoire, discriminer, incertain, incertitude, indiscernable, inscrit, non-discrimination, raccourci, secrétaire, secrétairerie, secrétariat, sous-secrétaire, sous-secrétariat
La physique : corticoïde, corticosurrénal, cortisol, cortisone (< ang.), cortisonique, critique, incarnat (< it.), secrétage, secréter
La politique : circonscription, décret, décréter, discrétionnaire, non-inscrit, prescripteur, prescriptible, prescription, prescrire, rasta (< esp.), rastaquouère (< esp.), rescrit
L’économie : souscripteur, souscription, souscrire
La justice : crime, criminalisation, criminaliser, criminaliste, criminalistique, criminalité, criminel, criminellement, criminogène (hyb.), criminologie (hyb.), criminologiste (hyb.), criminologue (hyb.), décriminaliser, imprescriptibilité, imprescriptible, incriminable, incrimination, incriminer, prescriptible, prescription, prescrire, proscripteur, proscription, proscrire, proscrit, rescrit, ségrairie
La médecine : circonscrire, critique, scarificateur, scarification, scarifier
L’armée : carnage (< it.), charnier, circonscription, conscription, conscrit, cuirasse, cuirassé, cuirassement, cuirasser, cuirassier
Les loisirs : carnassière, carnier, critérium (< gre.), curée

Commentaire

La famille est protéiforme. La nuance première de couper, inciser, apparaît au sens propre dans scarifier, dans l’acarien, animal si petit qu’il ne peut être coupé. Elle apparaît, plus souvent au sens figuré, dans des termes comme la crise (moment décisif, pour une maladie, moment qui précède une décision), le crime (même origine grecque que le mot crise : le moment décisif, d’où le jugement, le forfait), d’où incriminer, récriminer, la critique (même origine : le jugement, l’acte qui consiste à trancher entre le bien et le mal, le beau et le laid, le vrai et le faux… ), le critère (ce qui permet de trancher, de classer, de juger).
De son côté, discerner consiste à couper, séparer, distinguer, d’où percevoir. On peut ajouter la discrimination, le fait de décerner, c’est-à-dire de trancher, de décider, de décréter. Par l’intermédiaire du lat., le grec offre le terme hypocrisie, à savoir le fait de regarder (« -crisie ») par en-dessous (« hypo- »). Par ailleurs, le mot cène, dans un contexte religieux ou non, illustre l’idée de partager (des mets), à partir de celle de couper.
Reste, pour illustrer cette première nuance, la sous-famille de court. Est court ce qui est écourté, tronqué, incomplet, raccourci. À partir de là, courbatu signifie « battu à bras raccourci », « battu avec énergie », ce qui provoque, bien évidemment, des courbatures. La scorsonère, proche du salsifis, serait étymologiquement une vipère noire. Elle en a d’ailleurs la forme et peu ou prou la couleur, sans oublier qu’elle a été utilisée autrefois contre les morsures de vipère. La queue courte de la vipère, par opposition à celle de la couleuvre, aurait aussi conduit à cette appellation.
Plus proche du sens premier qu’il y paraît, on peut évoquer la sous-famille de cuir. Le cuir, c’est la peau d’un homme ou d’un animal, puis la peau épaisse, d’un animal, en fait la peau en tant qu’elle est séparée du reste du corps. Du mot cuir, on peut rapprocher la cuirasse, le cuirassé, décortiquer, l’excoriation, l’écorce, l’écorchure, coriace, la curée. Ce dernier terme rappelle que les viscères du gibier tué étaient donnés aux chiens sur un cuir, une peau de bête, celle qui venait d’être tuée ou une autre.
Au sens premier, le corroyage est un travail d’assouplissement du cuir. Le cortex est l’enveloppe d’un organe animal ou végétal. C’est son écorce, son cuir, sa peau. Le terme cortical est un synonyme de cortex. Le cortisol est une hydrocortisone, et la cortisone est une hormone corticosurrénale, c’est-à-dire de la région périphérique de la glande surrénale, sorte de cortex du rein.
L’idée de diviser, de partager, de séparer se retrouve aussi apparemment dans le crin, la crinière, la crinoline. Si l’étymologie est exacte, l’image première est celle de tresses, de franges, ni celle du cheveu isolé, ni celle de la chevelure complète.
L’origine du mot rastaquouère, abrégé en rasta, est quant à elle dépaysante. Le terme est emprunté à l’esp. « (ar)rastracueros ». Le premier sens est « tanneur », « marchand de peaux, de cuirs ». Le vb esp. « arrastrar », qui signifie « ratisser », vient du lat. « rastrum », et le terme « cueros », au plur., désigne les cuirs. Le sens de « personne méprisable » (on est tout près de la racaille ! ) vient (CNRTL) du fait que beaucoup de Sud-américains à l’élégance tapageuse qui séjournaient à Paris à la fin du XIXe siècle devaient leur statut de nouveau riche au commerce des cuirs et peaux.
Sous le cuir se rencontre la chair, dont le nom implique qu’elle est perçue comme morceaux à détacher du corps, dans un but sacrificiel puis alimentaire. L’adj. acharné s’est dit d’un chien de chasse dont on a exercé l’instinct carnassier, d’où s’acharner et l’acharnement, décharné. Le mot carnage a d’abord désigné le tas de chair (« carnaticum » en lat.), puis la chair mangée par les bêtes sauvages, puis le moment de l’année, par opposition au carême, où il est permis de manger de la viande, puis la tuerie, la boucherie. Le terme carcasse est sans doute issu d’un croisement entre le mot caisse et le mot carne : c’est de la viande dans une sorte de caisse formée par les os, en particulier les côtes. La carne est une mauvaise viande, et au sens figuré un individu méchant, dur. Le terme semble être une apocope (c'est-à-dire une coupe) de carnage qui a eu aussi ce sens de mauvaise viande. Un être dit carnassier aime se nourrir prioritairement de viande, et la carnassière est une gibecière. La carnation est la couleur que prend la peau du visage. Le terme lat. d’origine, « carnatio », signifiait la prise de poids, l’embonpoint, d’où la couleur un peu rougeaude du visage d’un individu très enveloppé, d’où le sens moderne qui s’emploie surtout en peinture, et qui est plus proche du rose que du rouge, et plutôt signe de bonne santé. L’adj. incarnat désigne d’ailleurs un rouge clair et vif. L’incarnation est l’acte par lequel un pur esprit, une divinité, prend les apparences d’un être animé, et la désincarnation, de son côté, est l’opération inverse. L’adj. incarné concerne, au choix, le Verbe ou l’ongle...
Carnaval est le temps de réjouissances qui précède (le) Mardi gras et qui marque l’entrée en carême, 40 jours avant Pâques, c’est-à-dire le moment où l’on enlève (« -val » tiré du vb lat. « levare » signifiant « enlever » - cf. l'entrée lever) la chair (« carna- ») de son alimentation. La caroncule, de son côté, est une excroissance charnue, ornant en particulier la tête et le cou du dindon, du coq, du pigeon, du casoar. Le charcutier, quant à lui, prépare et vend de la chair (« char- ») cuite (« -cut- »). L’amour exclusivement physique est dit charnel. Et la chair morte s’entasse parfois dans les charniers de l’Histoire. Écharner une peau consiste à la débarrasser des lambeaux de chair qui y adhèrent avant de la tanner.
L’idée initiale de griffer, de gratter, d’inciser, est magistralement illustrée dans la sous-famille pléthorique du vb écrire. De très nombreux termes se passent de commentaires. On peut juste s’arrêter un instant sur quelques uns. La conscription, en langage militaire, a d’abord désigné les jeunes gens nés la même année et appelés à faire leur service militaire, par voie du tirage au sort, mais le terme a désigné ensuite un système de recrutement fondé sur l’appel annuel du contingent, sans tirage au sort, mais avec des exemptions et des reports d’incorporation. De son côté, circonscrire consiste à cerner, à tracer une ligne autour de quelque chose, à limiter la propagation d’un fléau, et la circonscription est une division, administrative le plus souvent, c’est-à-dire un territoire délimité de façon naturelle ou arbitraire. Par ailleurs, prescrire, c’est étymologiquement « écrire avant, devant ("pre-") », avec une idée de pouvoir, de prérogative. Au sens juridique, prescrire consiste à acquérir un bien ou à se libérer d’une sujétion par l’action du temps. Le vb proscrire, lui, est construit avec un préfixe (« pro- ») de sens très proche de « prae- » qu’on trouve dans prescrire. Proscrire, c’est aussi « écrire devant », mais plus exactement, à Rome, « condamner à mort sans forme judiciaire et en écrivant simplement le nom de la personne sur une affiche (Littré) offerte à la vue des citoyens ». De là découle le sens de « prendre des mesures violentes contre les personnes dans les temps de troubles civils » (Littré), puis de « faire périr », d’« éloigner », de « chasser », de « bannir ». Un rescrit, aujourd’hui, est un document par lequel une administration répond (« re- ») favorablement par écrit (« -scrit ») à une demande. Ce document constitue un engagement formel. Souscrire consiste à apposer sa signature en bas (« sou- ») d’un document pour le valider, l’approuver.
Reste une autre sous-famille conséquente, celle qu’on peut rassembler autour de l’adj. certain. Ce qui est certain est tranché, fixé, déterminé, après avoir été passé au crible de la réflexion. L’idée de passer au crible se retrouve évidemment au sens premier dans la sous-famille de cribler. Concerner signifie étymologiquement « mélanger », « mêler », « unir », d’où « voir », « considérer l’ensemble de quelque chose », à partir du préfixe « con- » (qui désigne une action aboutie) et -cerner, au sens de « séparer », « passer au crible », d’où « distinguer , « examiner ».
Le vb concerter est dérivé, quant à lui, de concerner. L’idée première est celle d’agir ensemble, d’agir dans un but commun. De là apparaissent dès le lat. deux évolutions. La première du côté de la concertation, du concert. La seconde du côté du concerto, du concertiste. C’est alors l’idée de rivalité, de compétition, entre le soliste et l’orchestre, qui domine.
La sous-famille de secret est construite à partir d’un vb lat., « secernere », qui signifie « passer au crible », « séparer pour mettre à l’écart », « éliminer ». Le secret est une connaissance mise de côté, cachée, éventuellement dans un secrétaire. Quand ce terme désigne une personne, le sens premier en est « le confident », « celui ou celle à qui on confie ses secrets, puis à qui on dicte son courrier, plus ou moins confidentiel ». Un bois isolé du reste de la forêt et qu’on exploite à part est appelé un ségrais (Larousse). La possession d’un bois par indivis est quant à elle appelée une ségrairie. Le terme désigne aussi ce bois lui-même. Ces deux termes ségrais et ségrairie sont directement dérivés du lat. « secretarius » qui a donné secrétaire, avec l’idée de mettre à part, de traiter à part. De plus, ce qui passe à travers le crible que constituent les éléments des épithéliums glandulaires est une sécrétion. Le terme excrétion renvoie à un rejet après un tri, en particulier le rejet vers l’extérieur de l’organisme des substances inutiles ou nuisibles présentes dans cet organisme. L’excrément, quant à lui, est aussi une criblure, une excrétion, une déjection. Le terme désigne plus particulièrement les matières fécales.
Le sens premier de discret est, en a. fr., « qui a du discernement, de la retenue, de la sagesse, de la réserve ». Ce sens est directement dérivé du part. passé du vb lat. « discernere » qui signifie « séparer », « diviser ». En mathématiques, des valeurs discrètes sont des valeurs séparées les unes des autres. Un pouvoir discrétionnaire est une liberté laissée à une administration de prendre l’initiative de certaines mesures. Ce pouvoir, étymologiquement, doit donc être empreint de retenue. Discerner consiste donc à distinguer avec les yeux, mais aussi avec l’esprit, d’où le discernement.
La sous-famille de discriminer est en fait très proche de la notion de crible. Discriminer consiste à séparer, à trier, à traiter différemment certains individus ou groupes humains en fonction de critères contestables et souvent même répréhensibles. Décerner a d’abord signifié décréter, « prononcer une peine », puis « prendre une décision », puis « décider d’accorder une récompense, une faveur ». Sur « decretum », le part. passé du vb lat. « decernere », qui a donné décerner, est formé le mot décret. Un décret est étymologiquement « ce qui est décidé, résolu », en particulier par une autorité politique. Pour en revenir à certain, l’adj. signifie discerné, d’où « décidé », « sûr », avant de s’affaiblir en finissant par être synonyme de « quelque ». Rendre quelque chose assuré, en garantir l’authenticité, c’est le certifier.
Requiem pour un métier d’autrefois : le corroyeur « procédait à l’assouplissement des cuirs d’œuvre, dans les tanneries, les parchemiseries, les mégisseries et les chamoiseries ». (Gérard Boutet, La France en héritage, Perrin, 2007)

Complément

Viennent du grec des mots comme le criticisme, diacritique, criticiste, hypercritique, autocritique.
Vient du germ. via l’ang. le mot score.

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Abréviations et conventions concernant la langue :

abr. abréviation
adj. adjectif
adv. adverbe
a. fr. ancien français
c.-à-d. c’est-à-dire
cf. confer
ex. exemple
fam. familier
fém. féminin
hyb. hybride
id. idem, pareillement
loc. locution
masc. masculin
neut. neutre
part. participe
p.-ê. peut-être
plur. pluriel
pop. populaire
préf. préfixe
prép. préposition
pron. pronom
rac. racine
rad. radical
sing. singulier
subst. substantif
suff. suffixe
vb verbe


Abréviations et conventions concernant le latin :

bas lat. bas latin (à partir du IIIe siècle de notre ère)
lat. latin classique
lat. ecclés. latin ecclésiastique (langue des auteurs chrétiens à partir de la fin de l’Empire)
lat. imp. latin impérial (à partir de la fin du 1er siècle de notre ère)
lat. méd. latin médiéval (à partir du VIIe siècle de notre ère, langue écrite)
lat. pop. latin populaire (à partir du IIIe siècle de notre ère, et dont les formes ne sont pas attestées dans les textes) (1)
lat. vulg. latin vulgaire (à partir du IIIe siècle de notre ère, et dont les formes ne sont pas attestées dans les textes) (1)
grom gallo-roman = latin parlé au Moyen Âge
lat. bot. latin des botanistes


Abréviations et conventions concernant les autres langues :

alld. mot directement emprunté à l’allemand, mais d’origine latine
als. mot directement emprunté à l’alsacien, mais d’origine latine
angl. mot directement emprunté à l’anglais, mais d’origine latine
ara. mot directement emprunté à l’arabe, mais d’origine latine
bre. mot directement emprunté au breton, mais d’origine latine
celt. mot directement emprunté au celtique, mais d’origine latine
esp. mot directement emprunté à l’espagnol, mais d’origine latine
fran. mot directement emprunté au francique, mais d’origine latine
germ. mot directement emprunté au germanique, mais d’origine latine
it. mot directement emprunté à l’italien, mais d’origine latine
occ. mot directement emprunté à l’occitan, mais d’origine latine
piém. mot directement emprunté au piémontais, mais d’origine latine
port. mot directement emprunté au portugais, mais d’origine latine
prov. mot directement emprunté au provençal, mais d’origine latine

< alld. mot emprunté à l’allemand, mais d’origine latine
< als. mot emprunté à l’alsacien, mais d’origine latine
< angl. mot emprunté à l’anglais, mais d’origine latine
< ara. mot emprunté à l’arabe, mais d’origine latine
< bre. mot emprunté au breton, mais d’origine latine
< celt. mot emprunté au celtique, mais d’origine latine
< esp. mot emprunté à l’espagnol, mais d’origine latine
< fran. mot emprunté au francique, mais d’origine latine
< germ. mot emprunté au germanique, mais d’origine latine
< it. mot emprunté à l’italien, mais d’origine latine
< occ. mot emprunté à l’occitan, mais d’origine latine
< piém. mot emprunté au piémontais, mais d’origine latine
< port. mot emprunté au portugais, mais d’origine latine
< prov. mot emprunté au provençal, mais d’origine latine
i.-e. indo-européen
arg. argot
arc. archaïque